Initiative pour la
protection des frontières

Session extraordinaire sur l’asile : le PLR et le Centre doivent maintenant prendre leurs responsabilités

Le flot de migrants qui profitent de notre système d’asile ne faiblit pas et la plupart sont des jeunes hommes viennent de pays musulmans. Les coûts et la criminalité explosent. Lors d’une session extraordinaire, le groupe UDC veut enfin mettre un terme à l’immigration illégale. Pour la première fois, le PLR manifeste son soutien à un durcissement urgent de la politique d’asile.

Le Groupe UDC réclame depuis longtemps des mesures efficaces contre le chaos de l’asile. Il s’agit notamment de contrôles systématiques aux frontières et du refoulement systématique des immigrés clandestins aux frontières. Pourtant, le chef de l’asile Beat Jans refuse toujours de contrôler systématiquement les frontières de notre pays, bien que de nombreux pays de l’UE – dont l’Allemagne depuis le 16 septembre – aient réintroduit des contrôles aux frontières pour lutter contre l’immigration clandestine. Cette démarche fonctionne : outre des milliers de coups de filet et d’arrestations de passeurs criminels, l’Allemagne à elle seule a refoulé 30’000 migrants illégaux à la frontière depuis octobre dernier.

Seul le conseiller fédéral socialiste Beat Jans semble vivre dans un univers parallèle. Le groupe UDC lui a posé une petite dizaine de questions sur les contrôles aux frontières, auxquelles il a répondu, du haut de son petit nuage, que « les conditions et l’utilité d’une telle mesure ne sont pas réunies ».

Dans l’intérêt de la population suisse, il est urgent de changer de cap en matière de politique migratoire. A cet effet, le groupe UDC a déposé des interventions identiques sur l’asile, tant au Conseil national qu’au Conseil des Etats, et a demandé qu’elles soient traitées en urgence lors d’une session extraordinaire. Concrètement, le Conseil national traitera le 24 septembre et le Conseil des Etats le 25 septembre les interventions suivantes du groupe UDC sur l’asile :

  • 24.3056 / 24.3515 « Les requérants d’asile qui transitent par un pays sûr ne sont pas des réfugiés »
  • 24.3057 / 24.3511 « Pas de regroupement familial pour les personnes admises à titre provisoire »
  • 24.3058 « Traitement de toutes les procédures d’asile au sens de l’article 22 LAsi dans des zones de transit »
  • 24.3059 / 24.3498 « Systématiser l’échange des données concernant les immigrés illégaux »
  • 24.4038 « Conclure un accord migratoire avec l’Érythrée »

Le groupe UDC s’attend à des majorités bourgeoises contre le chaos de l’asile.

L’attente est d’autant plus grande que le président du PLR, Thierry Burkart, a annoncé à grand renfort de communiqués de presse, viser une politique d’asile plus dure. On peut toutefois douter que les actes suivent les paroles : Au Conseil des Etats, le PLR a voté l’abstention sur le pacte de l’ONU sur les migrations, au lieu de rejeter clairement le pacte de l’ONU, qui vise en fait à instaurer une libre circulation des personnes à l’échelle mondiale.

Le président du Centre, Gerhard Pfister, a lui aussi la responsabilité de prendre enfin position avec son groupe. L’UDC examinera le comportement de vote des représentants du PLR et du Centre. En outre, l’UDC attend du PLR qu’il fasse pression sur ses deux représentants au Conseil fédéral pour qu’ils mettent le ministre de la Justice Beat Jans sur la bonne voie dans ce dossier.

Pas d’accord OMS sans l’approbation du Parlement

Le Groupe UDC attend également l’approbation de la motion UDC 22.3546 « Pas d’accord de l’OMS sans l’approbation du Parlement » Selon ce texte, le Conseil fédéral doit impérativement soumettre au Parlement un éventuel accord ou instrument de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui deviendrait contraignant pour la Suisse par le biais de la soft law.

Le groupe UDC approuve également la motion 23.4414 « Pas de négociation avec l’OMS sans l’aval du Parlement » du conseiller aux Etats UDC Marco Chiesa. Cette motion demande au Conseil fédéral de suspendre toutes les négociations avec l’OMS et que tout nouveau contrat et/ou document avec l’OMS et ses organisations partenaires ne puisse être signé qu’avec l’accord du Conseil national et du Conseil des États. En outre, tant l’Assemblée fédérale que le public doivent être informés de manière complète et transparente de l’état d’avancement de toutes les négociations avec l’OMS.

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