Initiative pour la
protection des frontières

Feu vert pour l’initiative sur la protection des frontières

Le comité du parti s’est prononcé à l’unanimité en faveur du lancement d’une initiative pour la protection des frontières et a donné son feu vert à la commission de direction du parti pour la soumettre ultérieurement à l’assemblée des délégués pour décision. Les principaux objectifs de l’initiative sont les suivants :

  • les personnes qui entrent en Suisse par un pays tiers sûr, pour déposer une demande d’asile en Suisse ne se voient pas accorder l’entrée et l’asile.
  • Pas de réattribution du statut de séjour « étranger admis à titre provisoire » (= demandeur d’asile dont la demande d’asile a été rejetée).
  • Un contingent annuel d’octroi de l’asile est fixé de 5 000 personnes au maximum est fixé (conformément à l’art. 121a, al. 2, de la Constitution fédérale).
  • Les personnes entrant en Suisse sont systématiquement contrôlées. L’entrée n’est accordée qu’en présence d’un titre de séjour valable ou d’une autre autorisation d’entrée.

Les chiffres de l’asile sont toujours trop élevés : en 2023, 30’000 demandeurs d’asile sont à nouveau arrivés en Suisse – sans compter les Ukrainiens au statut S. La plupart d’entre eux ne sont pas des réfugiés au sens de la loi, mais des migrants en quête de profits. A cela s’ajoutent les entrées illégales : plus de 100’000 personnes au cours des deux dernières années. En réalité, le chiffre devrait être bien plus élevé ; nos frontières sont ouvertes comme des portes de grange.

Conséquence de cette politique irresponsable : les coûts et la criminalité explosent. En 2021, la Confédération dépensait encore 1.5 milliard de francs pour le domaine de l’asile. En 2023, c’était 4 milliards, soit plus que pour l’agriculture. Cela représente 450 francs d’impôts par habitant et par an ou 1´800 francs d’impôts pour une famille de quatre personnes. A cela s’ajoutent les coûts pour les communes et les cantons. De plus, il ne se passe pratiquement plus un jour sans qu’il y ait des actes de violence et des délits sexuels, des cambriolages et des vols.

Le président du groupe parlementaire Thomas Aeschi, qui a présenté l’initiative populaire prévue devant le comité directeur du parti, est confiant dans le fait que la sécurisation des frontières pourrait être financée malgré la situation financière désastreuse : « Une fraction des 4 milliards de francs que la Confédération dépense actuellement pour le domaine de l’asile permettrait de financer des contrôles systématiques et d’économiser en même temps massivement de l’argent dans le domaine de l’asile », a déclaré Aeschi. En effet, le contrôle systématique des frontières permettrait de réduire considérablement le nombre de migrants en quête d’asile arrivant en Suisse.

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